Le cyclisme, sport d’endurance et de passion, se distingue non seulement par la performance de ses athlètes mais aussi par un code vestimentaire unique, marqué par l’histoire et les traditions. Parmi ces traditions, le maillot porté par les champions du Monde qui est aux couleurs des Jeux Olympiques. On vous explique tout.
Le maillot arc-en-ciel : symbole de la suprématie mondiale
Les champions du monde de cyclisme, quelle que soit leur discipline – VTT, route, cyclo-cross, piste – arborent durant une année un maillot distinctif. Ce dernier, d’un blanc pur, est orné de cinq bandes horizontales aux couleurs bleue, rouge, noire, jaune et verte. Ces couleurs, évoquant les anneaux olympiques, symbolisent en réalité l’Union Cycliste Internationale (UCI) et représentent les cinq continents.
Introduit en 1927, à la suite de l’ouverture des championnats du monde de cyclisme aux professionnels, le maillot est rapidement devenu le rêve de tout cycliste. Malgré son surnom de « maillot arc-en-ciel », il est à noter que les bandes ne couvrent pas l’ensemble des couleurs d’un arc-en-ciel réel. La genèse de ce maillot et ses couleurs spécifiques ne renvoient pas directement aux Jeux Olympiques mais tirent plutôt leur origine de l’UCI, reflétant une volonté d’unité à travers le sport.
La distinction dorée des champions olympiques
À l’opposé des champions du monde, les champions olympiques de cyclisme ne bénéficient pas d’un maillot spécial qui célèbre leur titre. Leur distinction réside parfois dans l’utilisation d’un vélo et d’un casque de couleur dorée, rappel symbolique de leur médaille. Cette pratique, plutôt qu’un maillot spécifique, souligne leur succès olympique sans enfreindre les conventions établies par le CIO.
La raison de cette différence de traitement entre champions du monde et olympiques réside dans l’absence de dialogue entre l’UCI et le Comité International Olympique (CIO) sur la question d’un maillot distinctif pour ces derniers. Malgré cela, certains cyclistes ont su marquer leur titre de manière inventive. Pascal Richard, après son triomphe aux Jeux d’Atlanta en 1996, s’est par exemple confectionné un maillot personnalisé orné des anneaux olympiques, tandis que ses successeurs ont adopté des approches plus discrètes, respectant les directives du CIO.
Plus récemment Richard Carapaz avait intégré des liserés dorés sur son maillot porté en compétition.
Alors, pour ou contre un vrai maillot pour le futur champion Olympique ?
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