Le Tour d’Espagne, plus souvent appelé La Vuelta, est le petit dernier des trois Grands Tours qui façonnent la saison des coureurs cyclistes professionnels. Vous le savez, chaque course cycliste organisée sous formes d’étapes récompense le leader de l’épreuve par un maillot distinctif de couleur. Depuis une dizaine d’année, on associe la couleur rouge au classement général de la Vuelta mais que signifie cette couleur dans l’histoire de l’épreuve.
Crée en 1935 par Juan Pujol, directeur du journal « Informaciones », et directement inspirée de l’histoire du Tour de France et du Giro, La Vuelta décide dans un premier temps d’attribuer au leader de l’épreuve un maillot orange. Mais à cause de la guerre d’Espagne, de la seconde guerre mondiale et de soucis économiques elle n’est disputée que 10 fois en 20 ans. Elle rassemble alors que très peu de participants qui compose un peloton totalement hispanique. En 1941, le Tour d’Espagne n’est pas fermé aux changements pour faire grandir son épreuve et propose même un maillot de leader blanc avant de redevenir orange dès l’année suivante.
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Entre 1955 et 1999, le maillot de leader de La Vuelta est de couleur amarillo, jaune en espagnol. En conflit avec le célèbre maillot jaune du Tour de France, les organisateurs de la Vuelta Ciclista a España ont du trouver une nouvelle couleur. Et c’est dans le but de faire de la Vuelta un évènement incontournable que pendant une dizaine d’année, entre 2000 et 2010, c’est un maillot or qui est choisi pour différencier le leader de la course.
Mais depuis l’arrivée du sponsor Carrefour, en 2011, le vainqueur du Tour d’Espagne est récompensé par un maillot rouge. Cette couleur a été choisie pour mettre en lumière le géant de la grande distribution.
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