Dans le deuxième épisode de la série Maillot de Course, nous retrouvons Steve Chainel dans les Vosges pour retracer sa carrière à travers cinq maillots qui ont marqué son parcours.
L’ancien professionnel nous livre anecdotes, souvenirs et passion pour le cyclisme, en évoquant ses débuts, ses années chez les pros et l’évolution du matériel au fil du temps.
Le premier maillot : le début d’une passion
Pour Steve Chainel, tout a commencé avec un simple survêtement de club, un vêtement en laine bien loin des textiles techniques d’aujourd’hui. Originaire des Vosges, il se souvient de son enfance, marquée par une énergie débordante et un besoin de canaliser son hyperactivité dans un sport. Ce premier maillot symbolise ses débuts et son entrée dans l’univers du cyclisme.
Le maillot Castorama et l’inspiration de Dominique Arnaud
Enfant, Steve Chainel suivait déjà avec attention les courses professionnelles. Un maillot en particulier l’a marqué : le maillot Castorama. Il était fasciné par Dominique Arnould, champion du monde de cyclo-cross en 1993 et originaire des Vosges, qui a suscité chez lui l’envie de performer à haut niveau.
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L’importance des échanges de maillots
Les maillots ne sont pas seulement des souvenirs de course, ils sont aussi des symboles d’amitié et de respect entre coureurs. Steve raconte avec nostalgie comment il échangeait ses maillots avec d’anciens coéquipiers et adversaires. Parmi ses pièces de collection, il possède des combinaisons de l’équipe italienne, américaine et bien d’autres, issues de championnats du monde de cyclo-cross.
Le maillot Bouygues Telecom : une fierté et un tournant
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Un des maillots les plus marquants de sa carrière reste celui de Bouygues Telecom, équipe dans laquelle il a évolué après ses débuts professionnels chez Auber 93. Cette période a marqué un tournant pour lui, tant sur le plan sportif que financier, puisqu’il y a perçu son premier véritable salaire. Il évoque également le plaisir d’avoir couru sous la direction de son idole, Dominique Arnould, et de partager cette aventure avec des coureurs emblématiques comme Thomas Voeckler.
Les maillots distinctifs : un rêve éphémère
Parmi ses victoires notables, Steve Chainel remporte la première étape des Trois Jours de La Panne, ce qui lui permet de porter le maillot de leader le temps d’une journée. Une expérience marquante qui illustre l’importance de ces maillots symboliques dans la carrière d’un coureur.
L’évolution des équipements : entre confort et performance
@velopack 👀 Dans l’épisode 2 de Maillot de Course, avec Steve Chainel on a comparé l’évolution des maillots de vélo depuis le début des années 2000 ! Vidéo à retrouver en intégralité sur notre chaîne velopack. #cyclingtiktok #tiktoksports #sportstiktok #TDF2025 #cyclingjersey #cyclinglife ♬ son original – velopack
Au fil des années, le matériel a énormément évolué. Il compare ses anciennes combinaisons en Lycra basique avec les tenues ultra-ajustées et performantes d’aujourd’hui. Il se souvient notamment des conditions rudimentaires dans lesquelles il courait en junior, avec une seule combinaison pour toute la saison, qu’il devait laver chaque dimanche au savon de Marseille.
Le maillot de l’équipe de France : une fierté inégalée
Si un maillot représente une consécration pour Steve Chainel, c’est bien celui de l’équipe de France. Il a eu l’honneur de le porter 20 fois en championnat du monde, un record pour un coureur de cyclo-cross français. Il regrette toutefois l’évolution des designs, estimant que les derniers modèles manquent de l’éclat tricolore qui faisait autrefois la fierté des coureurs.
Steve partage également quelques anecdotes sur les préférences vestimentaires des coureurs. Il évoque par exemple Thibaut Pinot, qui portait un cuissard très ajusté avec des bretelles de taille extra-large pour éviter une pression excessive. Une attention aux détails qui contraste avec sa propre approche plus détendue de l’équipement.
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