Arrivés la veille de la course, nous avons eu l’opportunité de découvrir la station de Valberg et d’y rencontrer de nombreux acteurs du territoire dont les organisateurs de cette nouvelle manche de la Coupe de France : Christophe Menei et Laurent Elleon. Retour sur ce séjour riche en échanges et rencontres !
Les maillots des anciens champions nationaux
Cette première expérience sur le terrain nous a permis de faire un focus sur les maillots des anciens champions nationaux. Mais pourquoi portent-ils un maillot personnalisé ?
Lors des différentes compétitions sportives, il est de coutume pour les vainqueurs d’arborer des maillots distinctifs. Et chaque année, à l’occasion des championnats nationaux, est remis au vainqueur de la course, un maillot spécial reprenant les couleurs du pays. Il est en droit de le porter 1 an jusqu’au championnat de l’année suivante. Véritable objectif de carrière pour de nombreux coureurs, ce titre prestigieux leurs donne certains droits mais créé aussi certaines obligations. Jusqu’à la veille du championnat national de l’année suivante, les champions doivent porter ce maillot dans toutes les épreuves de la discipline, de la spécialité et de la catégorie dans laquelle ils ont obtenu leur titre et dans aucune autre épreuve.
Lorsqu’il n’est plus détenteur du titre de champion, un coureur détenteur du titre peut apposer sur le col et sur les bords des manches de son maillot et sur le cuissard un liseré aux couleurs de son pays. Toutefois, il ne peut porter un tel maillot que dans les épreuves de la discipline, de la spécialité et de la catégorie dans laquelle il a obtenu le titre et dans aucune autre épreuve. Le port d’un liseré tricolore s’est généralisé durant les années 1980. Sur la Mercan’Tour Classic pas moins de 8 coureurs portaient des liserés.
RETOUR SUR LA COURSE
12e manche de la Coupe de France de cyclisme, la Mercan’Tour Classic est la seule destinée aux grimpeurs. Placée à un mois du Tour de France, et en seulement deux éditions, elle s’est parfaitement installée comme un point de passage important dans la préparation de la Grande Boucle. En atteste la présence de Christopher Froome et Jakob Fuglsang de l’équipe Israel – Premier Tech, David Gaudu et Thibault Pinot de l’équipe Groupama-FDJ ou encore Warren Barguil de l’équipe Arkéa-Samsic.
Avec un départ de Puget-Théniers et une arrivée de Valberg et plus de 4000 mètres de dénivelé au programme, cette épreuve est très sélective. Les cols de la Couillole, de la Colmiane et la montée finale sur Valberg ont bien évidemment rythmé la course et fait une grosse sélection. Il faut dire que la région est un très beau terrain de jeu pour les cyclistes, le climat y est propice, les paysages sont somptueux et le dénivelé est digne de cols Alpestre plus connus. L’organisation de Christophe Menei et Laurent Elleon accueillait pas moins de 7 équipes WorldTour, un très beau plateau sportif. Elles ont trusté les 8 premières places du classement final.
Valberg, terre d’accueil de cyclisme sous toutes ses formes. Au sommet d’un col à 1 700m d’altitude, entouré de cols mythiques comme le col de la Cayolle, de la Bonette (plus haute route d’Europe), de la Lombard. Cette station organise de nombreux événements cyclistes comme la Mercan’Tour Classic, le Gravel Trophy ou encore une manche de Coupe de France VTT. Quelque chose nous dit qu’on y reviendra.
crédit photo : Eric Barnabé Photographies
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