Né au Japon après la Seconde Guerre mondiale, le keirin est devenu l’une des disciplines majeures dans le pays du Soleil-Levant, notamment grâce à l’industrie du paris sportifs. L’épreuve s’est ensuite exportée dans le monde entier pour devenir ce qu’elle est maintenant : l’une des courses les plus spectaculaires du cyclisme sur piste. On y voit de nombreux dépassements et les coureurs atteignent des vitesses folles dépassant les 70 km/h. Cette allure, associée à la densité du plateau, entraîne très souvent des chutes.
Les règles
Comme pour presque toutes les courses, l’objectif est de franchir la ligne d’arrivée en première position. Au total, les cyclistes parcourent 2000 m, mais la course ne commence réellement qu’après 1400 m. C’est à partir de ce moment que les choses s’accélèrent et que la tactique entre en jeu. Les coureurs s’attaquent, à tour de rôle, en espérant passer la ligne en tête.
Pourquoi ne se passe-t-il rien durant la première partie de course ? Tout simplement parce que les cyclistes suivent une mobylette sans avoir le droit de la dépasser.
©FFC
Le derny
Cette mobylette, moto ou derny pour son nom technique, a pour objectif d’amener les coureurs jusqu’à ces fameux 1400 m. Le pilote accélère progressivement pour atteindre les 50 km/h à ce moment fatidique de la course. Tous les cyclistes restent donc derrière, par obligation, mais aussi pour être à l’abri et s’économiser un maximum.
Contrairement à l’époque, le derny est maintenant électrique, de sorte à être plus respectueux de l’environnement et surtout plus agréable pour les coureurs.
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