Guide

Quelles sont les différences entre un vélo de piste et de route ?

Publié le 04/08/2024 Mis à jour le 02/08/2024

Les épreuves de piste vont bientôt débuter aux Jeux Olympiques. On y retrouve des vélos un peu particuliers que nous ne voyons pas sur la route, mais qu’est ce qui les différencient ?

Tout d’abord, sur piste, comme sur la route, il existe différents types de vélos. Le premier se rapproche plus d’un vélo traditionnel et le second d’un vélo de contre-la-montre, mais dans les deux cas les différences sont très similaires. C’est pourquoi nous n’allons pas parler spécifiquement de l’un puis de l’autre mais les aborder, toutes, les unes après les autres.

L’absence de vitesses

Sur la route on entend beaucoup parler du braquet de certains coureurs, par exemple, lors du premier contre-la-montre du dernier Tour de France, Remco Evenpoel avait pris le départ avec un plateau de 62 et une cassette 11-34.

Sur la piste c’est bien différent, les coureurs ne possèdent qu’un seul plateau et qu’une seule vitesse sur leur vélo, il doivent donc faire le bon choix afin d’être les plus efficaces possible. Actuellement on peut retrouver bon nombre de sprinters sur piste avec un braquet de 60×12.

Pignon fixe

Logiquement, avec une seule vitesse les vélos de piste n’ont pas de roue libre et sont donc des pignons fixes. Cela signifie que les pédales et la roue arrières tournent de concert et qu’ils ne faut pas s’arrêter de pédaler. 

L’absence de frein

Autre grosse différence entre les deux catégories, les vélos de piste n’ont pas de frein. Mais alors comment font les cyclistes pour ralentir ? Il leur suffit, tout simplement, de se laisser ralentir doucement en laissant faire les frottements de l’air ou de résister sur les pédales pour réduire l’entraînement. Attention, cette deuxième méthode est plus efficace, mais la roue arrière peut rapidement se bloquer et donc glisser.

cyclisme sur piste

©Harrie Lavreysen

La forme du cadre

À la différence de la route, il n’y a pas de montée ni de vent dans un vélodrome. Lors de la conception des vélos l’accent est donc mis sur deux points clés, l’aérodynamisme et la rigidité. L’idée est d’avoir les vélos sur lesquels la résistance à l’air est la plus faible possible, mais aussi qu’ils soient les plus rigides possible pour retransmettre toute la puissance donnée par le coureur sans se déformer.

cyclisme sur piste

©Katie Archibald

Aucun commentaire pour le moment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour réaliser des statistiques de visites anonymes. En savoir plus Ok